Maraîchage : la traction animale plus actuelle que jamais…

A l’heure où l’exploitation intensive et abusive des sols, de l’eau et des espèces prouve ses méfaits sur l’environnement, la biodiversité et la santé humaine,

 A l’heure où les ressources fossiles montrent leurs limites…ne sommes-nous pas tous à la merci de la prochaine rupture d’approvisionnement en pétrole qui en trois jours jette notre quotidien dans le chaos?

A l’heure où l’homme lui-même souffre d’être déconnecté du monde vivant avec comme seul substrat ce monde matériel qui peine à le nourrir et lui vole son énergie…à l’image de la culture hors sol : abominables tomates, concombres, poivrons, fraises et salades…sans goût, sans « yin yang » pour reprendre nos amis chinois, clairement sans forces vitales, vilains légumes de grandes surfaces cultivés en apnée dans des laboratoires d’apprentis sorciers, le fleuron de l’agronomie soi-disant moderne.

La modernité aujourd’hui n’est pas là où l’on croit!

Mais après tout qu’est-ce que la modernité si ce n’est respirer pleinement le présent, profondément ancré dans le passé, avec le regard résolument tourné vers l’avenir, un avenir que nous sommes tous amenés à partager ensemble sur Terre.

Et la traction animale dans tout cela ?

Eh bien ! Justement ! Elle nous vient du fond des âges, elle a traversé les civilisations du monde entier, rudoyée par les épreuves du passé, bonifiée par l’intelligence des hommes, et aujourd’hui elle nous interpelle dans nos prés carrés.

Car OUI la traction animale propose des solutions concrètes aux problèmes du maraîchage, et OUI elle présente d’innombrables avantages !

Trait Maraicher c’est une vision MODERNE du maraîchage parce qu’autonome, respectueux de l’environnement et économiquement viable.

Mais aussi une HARMONIE entre l’homme, l’animal et la nature : le sens profond d’un métier, voire d’une vocation, une histoire d’amour de la terre. 

« J’éprouve un réel bonheur quand je travaille avec mes chevaux de sentir, d’entendre et de voir la terre s’ouvrir et vivre sous mes yeux » sait si bien nous dire Jacques Léger.